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Le mystère qui s'approfondit : comment la mer

Aug 17, 2023

Par Alfred Wegener Institute, Helmholtz Center for Polar and Marine Research28 août 2023

Amphipode Themisto libellula de l'océan Arctique. Crédit : Institut Alfred Wegener / Barbara Niehoff

Le changement climatique affecte la migration verticale saisonnière du zooplancton dans l'Arctique, selon une nouvelle étude.

Increasing Arctic sea ice melting allows sunlight to penetrate deeper into the ocean, affecting marine zooplankton’s migratory behavior. Research led by the Alfred Wegener Institute indicates this could cause frequent zooplankton food shortages in the future, potentially impacting larger Arctic speciesA species is a group of living organisms that share a set of common characteristics and are able to breed and produce fertile offspring. The concept of a species is important in biology as it is used to classify and organize the diversity of life. There are different ways to define a species, but the most widely accepted one is the biological species concept, which defines a species as a group of organisms that can interbreed and produce viable offspring in nature. This definition is widely used in evolutionary biology and ecology to identify and classify living organisms." data-gt-translate-attributes="[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]"> espèces. L’étude suggère que limiter le réchauffement climatique à l’objectif de 1,5 degré est crucial pour protéger l’écosystème arctique.

En raison de la fonte croissante des glaces de mer dans l’Arctique, la lumière du soleil pénètre désormais de plus en plus profondément dans l’océan. Étant donné que le zooplancton marin réagit à la lumière disponible, cela modifie également son comportement, notamment la manière dont les minuscules organismes montent et descendent dans la colonne d’eau. Comme l’a montré une équipe internationale de chercheurs dirigée par l’Institut Alfred Wegener, cela pourrait entraîner à l’avenir des pénuries alimentaires plus fréquentes pour le zooplancton et des effets négatifs sur les espèces plus grandes, notamment les phoques et les baleines.

The study was just published today (August 28, 2023) in the journal Nature Climate ChangeEstablished in 2011 as the continuation of <em>Nature Reports Climate Change</em>, which was itself established in 2007, <em>Nature Climate Change</em> is a monthly peer-reviewed scientific journal publishing the most significant research across the physical and social sciences on the impacts of global climate change. It is published by Nature Publishing Group and covers all aspects of research on global warming, including implications for the economy, policy and the world at large." data-gt-translate-attributes="[{"attribute":"data-cmtooltip", "format":"html"}]">Changement climatique naturel.

Les scientifiques installent des bouées sur une banquise dans le centre de l'océan Arctique à la fin de la cinquième étape de MOSAiC avec le RV Polarstern en septembre 2020. Les bouées fonctionnent comme un observatoire biophysique autonome sur la glace de mer et dans l'océan. Crédit : Institut Alfred Wegener / Folke Mehrtens

En réponse au changement climatique anthropique, l’étendue et l’épaisseur de la glace marine arctique diminuent ; l’étendue moyenne de la glace de mer diminue actuellement à un rythme de 13 pour cent par décennie. Dès 2030 – comme l’indiquent les dernières études et simulations – le pôle Nord pourrait connaître son premier été sans glace. En conséquence, les conditions physiques des organismes de l’océan Arctique changent tout aussi visiblement.

Par exemple, en raison de la diminution et de l’épaisseur de la glace marine, la lumière du soleil peut pénétrer beaucoup plus loin sous la surface. Ainsi, dans certaines conditions, la production primaire – c’est-à-dire la croissance – de microalgues dans l’eau et la glace peut augmenter considérablement. La façon dont ces conditions de lumière changeantes affectent les niveaux trophiques supérieurs de la chaîne alimentaire – comme le zooplancton, qui se nourrit en partie de microalgues – reste mal comprise. À cet égard, une équipe internationale de chercheurs dirigée par le Dr Hauke ​​Flores de l’Institut Alfred Wegener du Centre Helmholtz pour la recherche polaire et marine (AWI) a désormais acquis des informations précieuses.